Le régime de l’intégration fiscale permet à une société mère de se constituer seule redevable de l’impôt sur les sociétés pour l’ensemble du groupe qu’elle forme avec ses filiales. Il présente l’avantage de neutraliser sous certaines conditions les conséquences fiscales de certaines opérations internes au groupe.
Au prétexte de l’incompatibilité potentielle de certains retraitements au regard du droit l’Union Européenne, l’article 12 du projet de Loi de Finances pour 2019 remet en cause de nombreux avantages du régime :
En contrepartie, le taux de la quote-part de frais et charges applicable aux plus-values de cession de titres participation serait ramené à 5% au lieu de 12% actuellement. Cette baisse serait cantonnée aux seules sociétés concernées par la suppression de la neutralisation c’est à dire les sociétés intégrées ou assimilées qui remplissent les conditions d’intégration (cf. amendement CF 1439 du rapporteur général).
Ces dispositions entreraient en vigueur au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
Loïc BROISE